
Gestion funéraire des morts épidémiques dans l'Antiquité : l'exemple de 3 catacombes romaines
Dominique Castex, directrice de recherche au CNRS, archéo-anthropologue au laboratoire Anthropologie des Populations Passées et Présentes (A3P), Bordeaux.
- mercredi 9 février 2022 - 18h - amphithéâtre de la MILC - 35 rue Raulin - Lyon 7e
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- programme 2021-2022
Arcosolium d’Orphée. Catacombes des Saints Marcellin et Pierre. © PCAS
Les fouilles réalisées dans le secteur central des catacombes romaines des Saints Marcellin et Pierre ont permis d’identifier de vastes ensembles funéraires reflétant une surmortalité. La mise en œuvre d’une stratégie d’étude interdisciplinaire a permis de discuter la dynamique des dépôts, les gestes funéraires pratiqués, la nature des inhumés et de proposer l’hypothèse d’une origine épidémique des décès. Les mêmes séquences stratigraphiques constituées de squelettes humains découvertes ensuite dans les catacombes de San Callisto et Coemeterium Maïus tendent à prouver que l’utilisation de chambres sépulcrales souterraines pourrait constituer une modalité de gestion des morts de masse relativement fréquente à Rome, durant la période impériale.