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Numérisation d’estampages

Numérisation d’estampages

Les estampages sont souvent la seule trace conservée des inscriptions anciennes et constituent de ce fait des documents patrimoniaux uniques et généralement irremplaçables. Leur numérisation pose des problèmes particuliers liés à la nature du support, fragile et avec des reliefs. Il faut donc préférer au scannage la photographie numérique sur banc, avec, au besoin, plusieurs orientations d’éclairage. Une deuxième étape consiste en un redressement de l’image pour obtenir un document final de qualité. Les opérations menées doivent permettre de tester et de proposer des procédures automatisées facilitant la numérisation en nombre.

Le programme en cours porte sur deux collections conservées à la MOM :

  • Les estampages de la cité d’Atrax en Thessalie
  • Les estampages d’époque byzantine de Syrie et du Liban

Les estampages de la cité d’Atrax en Thessalie

Ce lot homogène de plus de 600 pièces couvre l’ensemble de l’épigraphie de la cité, publique et privée (décrets, affranchissements, dédicaces, épitaphes). Il comprend des documents de tailles diverses et de lisibilité très variable, ce qui est idéal pour la mise au point des procédures de numérisation. En outre, cette collection est doublée d’une collection de photographies Noir&Blanc, ce qui en fait un ensemble documentaire particulièrement riche.

- Un premier lot d’estampages numérisés du fonds thessalien est déjà accessible sur le web.

Cette première diffusion concerne pour l’instant les 150 premiers numéros du fichier des estampages thessaliens. Les recherches historiques et épigraphiques menées en Thessalie depuis les années 70 constituent l’un des axes du laboratoire HiSoMA. À l’initiative de Bruno Helly auquel se sont adjoints ensuite Jean-Claude Decourt, Gérard Lucas et Laurence Darmezin, ces recherches ont toujours été menées avec le souci de constituer un « pôle » documentaire exploitable aussi bien à l’intérieur de l’équipe qu’à l’extérieur. C’est ainsi qu’en premier lieu, un système de codage des pierres thessaliennes a été mis en place dès le départ par B. Helly et ses collègues allemands, V. von Graeve et C. Wolters : chaque pierre a ainsi été pourvue d’un « numéro-code », composé d’un préfixe reprenant les initiales des trois créateurs du système (GHW) et de 5 chiffres (de 00001 à n). Tout renseignement sur telle ou telle pierre (lieu de conservation, n° d’estampage, bibliographie, contenu, etc.), collecté lors de recherches bibliographiques ou de missions sur le terrain, était ensuite noté, dans une sorte de cahier d’inventaire d’abord, puis dans des fichiers informatiques, dès que les techniques informatiques l’ont permis.
Souvent incomplets, parfois disparates, ces fichiers ont récemment été rassemblés au sein d’une base de données, actuellement en cours de "nettoyage" et d’uniformisation. C’est donc une partie de cette base documentaire qui est aujourd’hui accessible, correspondant aux 150 premiers numéros d’estampages numérisés, liée aux images d’estampages conservées dans une base images.

Contact
Laurence Darmezin, laboratoire HiSoMA

Les estampages d’époque byzantine de Syrie et du Liban

Cette collection compte environ un millier de pièces qui ont été rassemblées au cours de la première moitié du XXe siècle par les différents savants ayant travaillé en Syrie et au Liban. Ancienne et par conséquent très fragile, cette collection est particulièrement précieuse pour les chercheurs, d’une part parce que bon nombre des inscriptions ont désormais disparu et ne sont connues que par ces estampages, d’autre part parce qu’elle renferme un grand nombre de documents inédits.

Deux importants lots ont déjà été numérises :

  • Baalbeck au Liban
  • Bastra en Syrie

Contact 
Pierre-Louis Gatier, laboratoire HiSoMA