
Les chercheurs face aux faux, aux vols et aux pillages archéologiques
Une conférence présentée par Djamila Fellague,
Maîtresse de conférences à l’université de Grenoble Alpes, laboratoire Luhcie, chercheuse associée aux laboratoires ArAr et IRAA - MOM
mercredi 27 mai 2026 - 18h - amphithéâtre de la MILC - 35 rue Raulin - Lyon 7e
inscription : https://framaforms.org/conference-pouilloux-27-mai-2026-1751034682
Quel que soit le domaine d’étude, les chercheurs en archéologie sont nécessairement confrontés à des objets faux, volés ou pillés ou au courant de délits. Pour des raisons évidentes, ils préfèrent se tenir éloignés d’affaires criminelles et politiques et les tabous ou les autocensures sont importants aussi parce qu’ils dépendent d’autorisations comme de financements pour exercer leur métier. Beaucoup préfèrent ainsi se taire plutôt que de signaler des pièces frauduleuses ou des actions illégales. Néanmoins, une troisième position est fréquemment adoptée à travers l’expertise pour le marché de l’art, la publication, et l’exposition d’objets aux provenances problématiques ou douteuses.
À travers des exemples, d’hier ou d’aujourd’hui, la conférence évoquera quelques-unes des difficultés de cohabitation entre la science, l’économie, la législation et la diplomatie dans des affaires de biens archéologiques faux, volés ou pillés. Elle rappellera aussi certaines complexités d’identification des pièces archéologiques assurément ou potentiellement frauduleuses, qui ne favorisent pas l’adoption d’une position unanime quant au traitement scientifique à leur donner.