Roland de Mecquenem - Archives de Suse

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Cote conservation : F/17/17256 / Document original conservé aux Archives Nationales, Paris.

Campagne de fouilles à Suse 1930
Rapport technique

Les fouilles ont commencé le 10 Février ; elles ont été arrêtées le 23 Mars. Elles ont été effectuées sur les tells de l'Acropole et de la Ville Royale, continuant les travaux de l'année précédente, sans ouverture de nouveaux chantiers.

Tell de l'Acropole

Le sondage ( pl.I et III,3 ) situé près du château avait atteint la profondeur de 9 mètres au-dessous du IIeme niveau, sur une longueur de 35 mètres et une largeur de 4 mètres. Il a été terminé à 11m,50 de profondeur, sur une largeur de 6m,50.

La voie qui était à 5m. au-dessous du IIème niveau a été descendue de 2m, avec prélèvement d'une tranchée de 5m. de largeur sur 3m,40 de hauteur. Trois paliers pour les relais de pelles, haut chacun de 1m,60, ont permis d'atteindre la profondeur de 11m,50 ; le mur opposé de la tranchée a été entamé sur 1m,50 de largeur ; la coupe des terrains a donc été complètement renouvelée pour une nouvelle vérification des résultats.

Les derniers 50 centimètres ont été creusés dans un terrain argileux homogène et compact, ne présentant aucun vestige humain ; nous pensons donc avoir atteint le sol naturel qui, dans la grande tranchée Morgan était à (p. 2) treize mètres au-dessous du IIème niveau et se trouve ici deux mètres plus haut.

Au-dessus de ce sol, sur une hauteur de 3m,50 se trouvaient de nombreux fragments de vases peints, des outils en os et en pierre ; cinq chambres à feu ont été déblayées : la plus grande avait une hauteur de 1m,40, un diamètre extérieur de 1m,25 - l'épaisseur des parois en terre durcie par le feu, était de 0m,25 - la voûte était percée de carneaux en quinconce. Les autres chambres avaient en général 0m,50 de hauteur - un diamètre intérieur de 0,90. Nous pensons que ces fours appartiennent à une époque voisine de la première civilisation de Suse ; bien que les foyers aient été certainement creusés dans les couches les plus anciennes. Des fours absolument semblables en apparence ont été déblayés à "Jemdet nasr" par M. Watelin, croyons nous (The Oxford University Exp. publiée par H. Field, Chicago -1929). Ils ont été donnés comme servant à cuire le pain - ceux de Suse sont des fours de potiers.

Nous avons déblayé un sol d'habitation ou aire de travail (?) sur 1m,50 de largeur et 4 mètres de longueur, simple terre battue et grossièrement cuite sur place.

Une sépulture d'enfant a été déblayée ; elle était à même la terre ; auprès des phalanges des mains se trouvait une tasse décorée de bandes parallèles en noir vernis du premier style de Suse. Cette découverte nous permet d'affirmer que nous avons bien atteint le niveau de Suse I et de constater que la pratique des inhumations au deuxième degré n'était pas toujours observée quant aux (p. 3) jeunes individus.

Le niveau de Suse I est donc encore dans ce sondage, immédiatement au-dessus du sol naturel. Parmi les fragments de vases peints, quelques-uns peuvent appartenir au style I-bis ; d'autres fragments, d'une très belle facture, à engobe rouge, sans peintures appartiennent à des écuelles, à des marmites, à des vases dont le col est haut et à larges bords (un spécimen est entier) - ils ressemblent beaucoup aux échantillons de Tchechmé-Ali près de Rei, et avec eux l'on rencontre des pieds de vases décorés d'une bande peinte, en terre jaune qui sont connus aussi de Rei. Ils sont encore contemporains de boutons-cachets, portant bêlière taillée dans la masse. C'est pour le moment le modèle de cachet le plus ancien. Le plus important recueilli mesure près de 5 centimètres de diamètre ; il est en bitume taillé ; la gravure un peu effacée comprend un point au milieu de quatre et une bordure circulaire de triangles aux côtés hérissés de petits traits. Le travail s'apparente à l’art de Suse I.

Dans la même couche très remaniée, nous avons recueilli une collection d'outils et manches d'outils en os ; des stylets sont faits de métacarpiens de gazelles et sont souvent marqués de traits en creux - ces marques sont le plus souvent des croix, droites ou obliques, des rameaux, des gazelles, des figures humaines très grossières, dans plusieurs cas : un petit cavalier. Des polissoirs sont faits avec des côtes, les manches avec des tronçons de tibias. Nous avions trouvé des outils analogues la saison précédente et nous les avions attribués au niveau (p. 4) de 0ur I ; il nous semble à présent qu'ils sont plus anciens ou tout au moins apparaissent dans les couches à vases rouges que nous nommerons "Rei I".

Les figurines archaïques de ces niveaux sont en terre noire durcie au feu ; petits quadrupèdes, moutons, buffles et de grossières représentations humaines ; elles sont parfois bien cuites, avec des peintures ; oiseaux, moutons, une corne de chèvre sauvage avait été raccommodée au bitume ; ce sont des figurines de Ier Style.

Les silex et obsidiennes sont fréquents sous forme de lames dentelées ou non ; un grand éclat d'obsidienne était triangulaire avec une arête coupante. Les autres outils en pierre sont en général de simples galets choisis pour leur forme naturelle pour servir de marteaux, de pilons, de lissoirs pour les poteries. Nous avons cependant une véritable hache, d'un type connu de la saison précédente et de la tranchée Morgan.

Citons encore deux curieux stylets en terre cuite ; ils comportent un petit crayon et une anse en anneau ; l'un d’eux est orné d'une bande de peinture.

Au-dessus de ce niveau très ancien se trouve la poterie de Our I, avec des écuelles grossières, des vases à bec, des vaisseaux aux parois épaisses et très bien cuites ; c'est le niveau des faucilles en terre cuite, des outils de potier en terre cuite, parfois simples éclats de vases taillés pour l'usage ; nous rencontrons des cachets plats archaïques, de petits vases de pierre, une figurine archaïque en aragonite.

À l'Ouest de la tranchée, nous trouvons les vases (p. 5) de la période d'Agadé ; nous avons trouvé deux poids en gypse ( pl.III,1 et 4 ) , analogues à ceux de l'année précédente.

À l'Est de la tranchée, nous rencontrons le niveau élamite, signalé par des fragments de briques inscrites et au- dessus un épais remplissage de l'époque achéménide : nous y avons recueilli de nombreux fragments de vases en aragonite ; deux d'entre eux étaient inscrits en quatre langues ; l'un au nom de Xerxès, l'autre d'un Artaxerxès ; un fragment de grosse perle en roche noire portait quelques signes en vieux perse. Un beau scarabée de cornaline était gravé d'une chimère accroupie. Notons encore deux morceaux des cornes de taureaux de l'Apadana.

Nous constatons que notre sondage, placé en prolongement d'un ravin ancien, rencontre à l'est la bordure du tell à l'époque achéménide et plus bas affleure une butte très archaïque ; à l'ouest, nous sommes largement entrés dans une deuxième butte archaïque se continuant sous nos anciens déblais. Il apparaît donc intéressant de prolonger notre sondage dans les deux sens et d'exploiter largement le remplissage riche en objets achéménides.

Dès maintenant nous constatons l'existence de trois niveaux de poterie peinte avant le IIIème millénaire ; il n'est donc plus possible de dater le Ier style de Suse postérieurement à 3.500 avt notre ère. Notons que les fouilleurs de « Jemdet nasr » datent leur poterie peinte de précisément cette date alors que nous la trouvons à Suse au-dessus de Our I.

Nous allions omettre que dans un des nombreux puits manchonnés qui traversaient le sondage et datant de Our III(p. 6), nous avons recueilli grain par grain un collier de 58 perles d'agate et de cornaline ( pl.II ) ; la pièce principale de cet ensemble était un gros cylindre en agate rubanée de 0m,072 de longueur ; dans le même puit se trouvaient de nombreux fragments de pains de couleur ocre.

Tell de la Ville Royale

Ouest du tell, niveau supérieur

Ce chantier comme l'année précédente a rencontré des constructions arabes ; des équipes de "zembilis" en ont vidé plusieurs chambres ; les murs étaient revêtus de plusieurs couches de plâtre portant des raies de peinture rouge et noire ; un sous-sol était disposé pour l'allumage des foyers, peut-être bain ?

Nous avons trouvé quelques vases arabes en terre cuite ; l'un d'eux portait sur la panse un gros serpent en relief. Deux coupes et des fragments d'autres coupes étaient couvertes d'inscriptions mandaïtes à l'encre noire.

Dans le niveau inférieur, se trouvaient des sépultures d'enfant dans des jarres sassanides ; des vases de terre cuite parthes, une grosse meule en grès, pour moulin à huile ? Nous avons recueilli une collection de lampes en terre cuite sassanides ; au-dessous nous avons reconnu le niveau néo-babylonien.

Sondage du Sud-ouest ( pl.VI )

Vers le Nord, ces travaux étaient encore dans le (p. 7) niveau néo-babylonien, à 10 m de profondeur ; nous avons trouvé des figurines de terre cuite, un fragment de moule en pierre pour un fondeur , d'un travail soigné ; en allant vers le sud, les couches sont plus anciennes et nous avons déblayé plusieurs jarres funéraires élamites ; nous avons à signaler un dé en terre cuite dont les quatre faces marquées sont aux angles d'un tétraèdre régulier - c'est une survivance d'une forme archaïque trouvée à Ur.

Nous avons déblayé un tombeau élamite voûté en briques cuites renfermant quelques vases de terre cuite ; en bordure du tell gisaient de nombreux fragments de tablettes en terre crue qui nous ont paru des exercices d'écoliers!

Le niveau supérieur était sassanide avec des tombes en jarres, puis arabe avec des constructions. Recueillis : des petits bronzes, des figurines de terre cuite.

Nos déblais atteignant la route de Dizfoul à Nasseri, nous avons pensé créer une nouvelle sortie vers le sud ; ce travail, déjà amorcé l'année précédente est à deux niveaux. Le premier est à environ 7 mètres au-dessous de la surface actuelle ; à 5m,30 au-dessous du niveau achéménide. Nous avons trouvé en descendant des jarres parthes, au fond des sarcophages en terre cuite du XXe siècle avt. notre ère ; à l'élargissement nous nous sommes heurtés à un remplissage systématique, d'époque achéménide ? où l'on ne trouvait plus rien.

Le niveau inférieur, quatre mètres plus bas, a exploré la fondation en briques crues du mur d'enceinte de la ville achéménide et traversé son radier de galets.

Après avoir passé cette barrière, nous sommes arrivés à l'ancienne butte, où nous avons rencontré le niveau de (p. 8) Suse II et de Naramsin signalé par des vases funéraires, des tombes à même la terre et des vases peints.

Il y avait donc en bordure du tell une butte funéraire archaïque, qui peut avoir une vingtaine de mètres de largeur au niveau atteint.

Grand sondage ( pl.VII )

Niveau supérieur. Il a été exploité sur une largeur de 4 mètres, une longueur de 50 mètres. Nous avons trouvé des murs en briques crues sassanides. Au-dessous, le niveau néo-babylonien qui contenait quelques tombes, à mobilier de vases émaillés et de cuivre ; nous avons aussi une petite fiole de verre moulé ( pl.XI,1 ) , brun et blanc, à fond conique. Dans le niveau supérieur, on trouvait une belle gourde, un grand vase à deux anses en terre cuite émaillée d'un beau vert ( pl.IX ) , d'époque sassanide. Près d'une conduite d'eau en briques cuites, se trouvaient de gros morceaux d'aragonite ; trois fragments portent quelques cunéiformes. Dans les puits d'époque arabe, nous avons ramassé des fragments de plats et assiettes en terre cuite émaillée ( pl.VIII et X,2 ) , des fioles de verre ( pl.X,3 ) , une cuillère en argent dont le manche est orné d'une petite tête d'animal cornu, bélier ou chèvre.

Niveau moyen, de 6 à 7mètres de profondeur. Nous avons eu peu de résultats - tombeaux néo-babyloniens et élamites à même la terre ; quelques vases funéraires, des figurines de terre cuite : parmi celles-ci pour la première fois, un fragment de la représentation d'un éléphant.

De 10 à 12 m. Nous avons déblayé plusieurs tombeaux voûtés élamites ( pl.XII, 1 et 2 ) en briques cuites, leur mobilier était en général assez pauvre ; cependant, nous avons réuni une collection de poids en hématite, un collier avec (p. 9) pour pendentif, une petite coquille en or repoussé ; citons encore des figurines de terre cuite, un poids en calcaire bitumineux en forme de canard, dont les yeux étaient incrustés de nacre ; des tablettes en terre crue, dont quelques-unes, renfermées dans un vase, étaient bien conservées.

De 12 à 20 mètres de profondeur. Nous sommes descendus 3 mètres plus bas que l'année précédente.

Nous avons rencontré plusieurs sarcophages de Our III ; ils contenaient parfois de petits poids en hématite, des plateaux de balance, des vases de cuivre. Au-dessous, les tombes sont à même la terre, avec mobilier de vases de terre cuite ; quelques unes appartiennent à la civilisation d'Agadé ; nous avons trouvé deux vases peints ( pl.XIII,3 ) ; signalons des outils de cuivre, haches et houes : deux haches étaient seulement représentatives, sans utilisation possible : l'une était formé de deux lames découpées, serrées en laissant le trou cylindrique du manche ; l'autre était une seule feuille, découpée en triangle, dont un sommet était replié autour de la monture.

Trois pointes de lance en cuivre, longues d'une quarantaine de centimètres, étaient à quatre pans avec une soie aplatie et coudée, pour se fixer par un clou sur l'extrémité du bois taillé en biseau ; l'une de ces longues pointes étaient accompagnée de la douille, mince feuille de cuivre entourant la hampe ; à l'intérieur on voyait encore les longues fibres de bois, protégées de l'oxydation par les sels métalliques.

Citons encore plusieurs poignards, un couteau (p. 10) dont le tranchant et dentelé, un miroir en cuivre avec manche, des épingles. Nous avons rencontré quelques cylindres cachets dont deux dans un même vase funéraire. Un fragment de gypse posé sur un sarcophage à moulures portait quelques caractères proto-élamites ; un petit fragment de vase en pierre était décoré en bas relief de poissons ; citons enfin une belle tête de masse en marbre, deux écuelles et un vase haut, bien galbé en aragonite ( pl.XII,3 ) , des figurines de terre cuite, quelques perles en cuivre doré.

Bordure du tell

Un peu au-delà du grand sondage, nous avons travaillé dans le niveau supérieur, trouvant quelques vases arabes et sassanides. Dans une jarre funéraire, nous avons obtenu une jolie poupée, en os gravé ; des gourdes et écuelles émaillées, un vase en verre, d'époque sassanide.

Au-dessous nous avons déblayé un tombeau voûté élamite et des vases funéraires.

Fouille du Donjon

( pl.V )

Cette fouille qui l'année précédente avait fourni de nombreuses briques émaillées a été activement poussée.

Nous avons constaté l'extension des dallages rencontrés et avons fait appel aux wagonnets pour le déblaiement ; dans une tranchée Loftus perpendiculaire à notre avancement, nous avons retrouvé les deux bases de colonne qui avaient été signalées par notre illustre devancier. Elles sont à double plinthe surmontées d'un tore ; l'une est en calcaire bitumineux, l'autre en calcaire blanc.

La première porte une inscription grecque, qui occupe (p. 11) la moitié de la longueur d'une face et qui est écrite à l'envers dans le sens vertical ; c’est-à-dire qu'il fallait pour la lire poser le genou droit sur l'angle de la colonne et se pencher au-dessus de l'inscription. C'est ainsi que Loftus explique la façon dont elle a été gravée et sa limite de l'espace disponible. Cette inscription :

PYTHAGORAS ARISTARXOY

SÔOMATOPHYLACSARRENEIDEHN

ARRENEIDOYTONSTRATEGON

TEHSSOUSIANEHSTONEAUTOYPHILON

a été traduite ainsi par Loftus "Pythagoras, fils d'Aristarque, capitaine des gardes du corps dédie à son ami Arreneides fils d’Arreneides, gouverneur de la Susiane".

Cette traduction est inexacte puisque Pythagoras n'est pas capitaine dans l'inscription et qu'il est garde du corps de l'aristarque, c'est-à-dire du roi.

La deuxième base de colonne porte aussi quelques caractères grecs : on distingue TOONENTOIS.

Ces deux monuments ont été rapportés au château. Nous avons reconnu trois remaniements des constructions. Les deux premiers sont sassanides ; le dallage supérieur était de carreaux de briques recouverts de plâtre ; au-dessous nous trouvons un béton de chaux et de gravier autrefois peints en rouge ; les murs en briques crues se prolongent en profondeur vers un troisième sol que nous n'avons pas encore atteint.

Parmi les carreaux de dallage se trouvaient de nombreuses briques émaillées achéménides ; les motifs se rapportent aux panneaux des archers, des griffons et à leurs bordures florales. Trois carreaux de brique cuite portaient en estampille des profils de quadrupèdes, lion (p. 12) et cheval. Nous avons trouvé un carreau de marbre blanc scié dans une grande stèle ; il portait le commencement des quinze premières lignes d'une inscription grecque qui nous a paru être une proclamation du roi parthe Phraate du début de notre ère ( pl.XVII,2 ) .

Parmi les pierres utilisées pour supporter les pivots des portes, se trouvaient des débris de bases de colonnes achéménides campaniforme et un gros bloc taillé comportant une gorge et un encastrement pour une poutre et un autre bloc.

Auprès de ces pierres et comme cales peut-être, nous avons recueilli un grand fragment de stèle en grès du pays avec reliefs de travail égyptien et quelques hiéroglyphes ( pl.XVII,2 ) ; trois fragments de statuettes en marbre blanc. L'un d'eux est un buste de jeune homme barbu ( pl.XX ) ; les bras manquent ; ils étaient rapportés et fixés au moyen de goujons en fer- un autre est la partie inférieure de la robe d'une femme ( pl.XXI ) ; le troisième est également la moitié inférieure d'une figure d'homme ( pl.XIX,4 ) ; les jambes vêtues de pantalons recouverts d'une étoffe légère attachée à la ceinture et nouée par derrière en un gros nœud ; c'est une mode sassanide, mais il nous semble que ces trois fragments sont plutôt d'époque parthe. La main gauche tenait un objet qui a été brisé ; à droite, est un poignard dont la lame disparaît sous la robe.

Citons encore en marbre blanc, un fragment de face féminine ( pl.XIX,3 ) , le nez en mauvais état ; un fragment de plat rond à oreilles en pierre ( pl.XXIII ) , dédié à un certain Démétrius. ; l'inscription grecque se trouve au revers ; un petit fragment (p. 13) de poterie avec grafito grec, quelques pièces de monnaie en argent séleucides et en bronze séleucides, parthes et sassanides.

Divers

Ville Royale

Dans un affouillement provoqué par les pluies, nous avons trouvé un fragment de stèle en grès portant une inscription cunéiforme sur une grande face et les deux côtés latéraux ; elle est en fort mauvais état.

Une exploration dans un ravin profond a trouvé une bague et une perle en or, quelques pièces de monnaies de bronze.

Rive droite du Chaour

D'un petit tépé, l'on nous a apporté un vase de terre cuite, décoré au trait, sans doute arabe du 15° siècle ( pl.XXIV,1 ) ; c'est une bouteille dont le fond est percé de trous et qui porte sur le côté du bouchon conique, une très petite ouverture.

Kala de Mirza Ali khan

Des vases sassanides ont été trouvés dans un champ. Nous avons envoyé une équipe travailler sur ce point ; elle a rapporté une douzaine de spécimens.

Il a été inventorié 520 objets et collections d’objets, parmi lesquels : deux cents vases de terre cuite dont plusieurs émaillés, cinq cents fragments de briques émaillées achéménide, une centaine de figurines de terre cuite, une cinquantaine d’os travaillés, quatre-vingt poids en pierre, deux cents fragments de tablettes, une quarantaine de cylindres et cachets gravés.

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