Archives de Suse
En 1980, Pierre Amiet publiait un article posthume de Roland de Mecquenem dans lequel celui-ci retraçait l’histoire des fouilleurs de Suse depuis les premiers relevés de Loftus en 1850. Il revenait à cette occasion sur sa carrière à la tête des fouilles archéologiques de Suse.
Né en 1877 à Orléans, Mecquenem rencontra le Père Scheil dès l’adolescence. À sa sortie de l’École des Mines, celui-ci le recommanda au Directeur Général de la Délégation en Perse, Jacques de Morgan. Dès 1903, Roland de Mecquenem fut alors convié à Suse, d’amaines que l’archéologie. Il fut cependant, dès son arrivée, associé aux fouilles et intégra de facto l’équipe de la Délégation en Perse. À partir de 1908, Morgan lui confia la responsabilité des fouilles de Suse, lorsque, pour des raisons de santé, il renonça à se rendre en Iran.
Lorsque Morgan démissionna en 1912, la Délégation en Perse fut réorganisée en mission archéologique de Perse sous la direction conjointe du Père Scheil, chargé de l’épigraphieavaux archéologiques. Il poursuivit alors l’exploration du site et de ses environs sans relâche jusqu’en 1939.
Publiant d’abord ses résultats sous la forme de rapports préliminaires dans la Revue d’Assyriologie, il privilégia ensue la présente publication et constituent un fonds documentaire propre à éclairer les publications du fouilleur.
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, Mecquenem, termina sa carrière en tant que chargé de recherche au CNRS. Il passa une grande partie de son temps au musée du Louvre pour e devait finalement être publié que plus de vingt ans après sa disparition.
Roland de Mecquenem (1877 - 1957)
En 1980, Pierre Amiet publiait un article posthume de Roland de Mecquenem dans lequel celui-ci retraçait l’histoire des fouilleurs de Suse depuis les premiers relevés de Loftus en 1850. Il revenait à cette occasion sur sa carrière à la tête des fouilles archéologiques de Suse.
Né en 1877 à Orléans, Mecquenem rencontra le Père Scheil dès l’adolescence. À sa sortie de l’École des Mines, celui-ci le recommanda au Directeur Général de la Délégation en Perse, Jacques de Morgan. Dès 1903, Roland de Mecquenem fut alors convié à Suse, d’abord en tant que paléontologue afin, selon les vœux de Morgan et en accord avec la Convention franco-persane de 1895, d’élargir la recherche scientifique en Iran à d’autres domaines que l’archéologie. Il fut cependant, dès son arrivée, associé aux fouilles et intégra de facto l’équipe de la Délégation en Perse. À partir de 1908, Morgan lui confia la responsabilité des fouilles de Suse, lorsque, pour des raisons de santé, il renonça à se rendre en Iran.
Lorsque Morgan démissionna en 1912, la Délégation en Perse fut réorganisée en mission archéologique de Perse sous la direction conjointe du Père Scheil, chargé de l’épigraphie et de la publication des mémoires et de R. de Mecquenem, chargé de la direction des fouilles à Suse. En 1920, après l’interruption des travaux pendant la première guerre mondiale, Mecquenem se vit à nouveau confier la direction des travaux archéologiques. Il poursuivit alors l’exploration du site et de ses environs sans relâche jusqu’en 1939.
Publiant d’abord ses résultats sous la forme de rapports préliminaires dans la Revue d’Assyriologie, il privilégia ensuite, dans les Mémoires, la publication de synthèses regroupant plusieurs campagnes de travaux à Suse. Placé sous la tutelle du Ministère de l’Instruction Publique, il était cependant contraint chaque année de rendre un rapport sur la progression de ses chantiers. Ces rapports inédits font l’objet de la présente publication et constituent un fonds documentaire propre à éclairer les publications du fouilleur.
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, Mecquenem, termina sa carrière en tant que chargé de recherche au CNRS. Il passa une grande partie de son temps au musée du Louvre pour y mettre au point les derniers résultats de ses recherches. C’est pour répondre à une commande du Dr Contenau, le successeur du P. Scheil, qu’il se pencha sur l’histoire des fouilleurs de Suse et entama la rédaction d’un article qui ne devait finalement être publié que plus de vingt ans après sa disparition.