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Chypre

Kition-Bamboula IX

Le corpus étudié dans cet ouvrage forme un ensemble de quatre cents figurines en terre cuite trouvées à la fin du XIXe s. sur les rives du lac salé de Larnaca, au sud-est de Chypre. À partir du dépouillement des archives de l’époque, l’auteure reconstitue un catalogue complet et détaillé des objets dont elle précise l’origine.

Kition-Bamboula VIII

De 1984 à 1999, la mission archéologique française de Kition, dirigée par Marguerite Yon, a conduit des fouilles extensives au nord du sanctuaire de Bamboula. Ces fouilles ont révélé les restes d’un hangar à trières d’époque classique, parmi les mieux conservés en Méditerranée, qui ouvrait au nord sur un bassin portuaire fermé.

Kition-Bamboula VII

Les nécropoles de l’ancienne Kition (sous la ville moderne de Larnaca) ont fait l’objet de nombreuses fouilles depuis le XIXe siècle : aux recherches d’antiquités ont succédé des fouilles d’urgence, sans qu’aucune exploration toutefois n’ait pu se faire de façon programmée, avec les méthodes de l’analyse stratigraphique et anthropologique. Entre 2012 et 2014, la mission archéologique de Kition a conduit des fouilles systématiques dans une des nécropoles de l’âge du Fer de la ville, au lieu-dit Pervolia.

Les inscriptions de Paphos

Sous la domination lagide et à l’époque impériale, la cité chypriote de Paphos connaît un développement singulier. D’un côté, près de la Paphos moderne, s’étendent les remparts d’une nouvelle ville portuaire, importante base navale des Lagides, qui deviendra la capitale de la province romaine de Chypre. D’un autre côté, à une quinzaine de kilomètres à l’est, au village de Kouklia, se trouve le très ancien et très fameux sanctuaire d’Aphrodite Paphienne, autour duquel s’étendait l’ancienne cité royale jusqu’à la fin de l’époque classique.

Kition-Bamboula VI

La colline artificielle de Bamboula (faussement désignée en 1880 comme acropole antique), dans l’antique Kition (aujourd’hui Larnaca) de Chypre, a été depuis des siècles l’objet de pillages et de travaux qui ont gravement endommagé les restes antiques. Après quelques travaux de fouilles menés au début du XXe siècle, un important sondage de la Swedish Cyprus Expedition en 1929 avait permis à Einar Gjerstad d’identifier le site d’un sanctuaire du Ier millénaire av. J.-C., mais sans le fouiller.